jueves, 31 de julio de 2014

Thrène à la mémoire des victimes d'Hiroshima de Krzysztof  Penderecki
Siècle XX -1961
Orchestre (petit, à cordes uniquement, avec 24 violons, 10 altos, 10 violoncelles, 8 contrebasses). Une musique d'effroi, unique, un déferlement sonore d'une violence incroyable avec des sirènes, sifflements, hurlements suraigus, insupportables, atroces, et au sens littéral, une lamentation funèbre, d'une grande puissance dramatique ; la pièce s'ouvre par un cluster de violons hyper aigus, stridents, comme des cris insoutenables, suivis plus loin par des grincements dans le médium comme des plaintes arrachées ; même quand la tension semble un peu baisser, que la stridence laisse place à des sonorités plus étranges (bois frappé), mais non moins apocalyptiques, une nouvelle alarme survient, plus terrible encore que la précédente ; les possibilités sonores des 52 cordes sont poussées au maximum, procurant des sensations auditives inédites.
Cette oeuvre est une oeuvre musicale très forte, les sons nous font éprouver des sensations émouvantes, comme si on serais les victimes de cette attaque. Ecouter cette majestueuse oeuvre me met la chair de poule, elle arrive vraiment a nous faire sortir des sentiments, on ne peut pas être neutres devant cette oeuvre, on l'aime ou on la déteste, moi je l'aime beaucoup.

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